Hervé .
Artiste professionnel Français, J’habite un petit village normand dans le département de la Manche:
Le Mesnil Raoult ; commune de Condé sur Vire.
Presqu’ile du Cotentin.
https://www.lemonde.fr/m-styles/article/2019/11/14/cotentin-la-presqu-ile-de-beaute_6019065_
Je suis agnostique, apolitique et solitaire non par obligation mais par conviction.
Je me sens quelque part plus proche de l’animal que de l’homme. Je ne suis pas végan pour autant.
Mes animaux préférés sont les rapaces et les félidés. A noter ; un faible pour le chat.
J’apprécie la musique ; en particulier les années 1980, l’artiste lyrique Michel Jaroussky et la chanteuse espagnole de flamenco Estrella Morente. Pour clore: le jazz.
Les randonnées à vélo, les romans, documentaires et films de science fiction complètent le tableau.
Critiques Artistiques
Monsieur André Ruellan Mai 2014.
Voici un artiste qui a su marier l’humour et la singularité : contrarié dès son jeune âge dans son désir de formation artistique, Hervé LABROT opte pour les études d’architecture. Mais un séjour en Belgique lui permet enfin de s’inscrire à des cours d’art, tout en continuant à se passionner pour la photographie. Et deux décennies plus tard, il découvre les possibilités de la technique numérique avec lesquelles il peut enfin mettre en œuvre dans ce début de siècle tous ses désirs créatifs associés : la photo, le graphisme et la couleur au fil de ses réflexions. Ainsi, après avoir présenté le fruit de ses travaux en Allemagne et au Benelux, Hervé LABROT expose enfin dans l’Hexagone, et plus particulièrement en Basse-Normandie au gré de salons et de galeries captivés par cette vision inédite, et tout à fait dans la mouvance d’un siècle encore neuf. Un style véhément, social et universel se déploie sous l’apparence de savoureuses compositions réalistes, ironiques et audacieuses, où tout en manipulant les techniques informatiques, l’artiste bouleverse les codes plastiques et déclenche une vision des êtres, des lieux et des choses avec une intelligence acérée associant la séduction de la BD tout en adoptant le pamphlet créatif avec une puissance visuelle peu commune. C’est à la fois poétique, acerbe ou dramatique, mais toujours captivant grâce à ce côté dopant et miraculeux d’un nouvel art que cet artiste maîtrise et offre avec l’exigence du talent.
Monsieur André Ruellan :
Chroniqueur et Critique d’art : 7000 critiques Artistiques.
Analyse de 3000 films.
Membre actif du film club de Rouen : Réalisation de 100 affiches originales.
Participation à la création du Cinéclub au Kursal de Petit-Quevilly.
Titulaire de la Chronique de Critique d’Art de Tout Rouen puis des affiches de Normandie et de nombreuses revues : Visages du 20ème siècle.
Collaboration à Liberté Dimanche et à la valeur de L’art de Monsieur Suve.
Madame Brigitte Camus Juin 2013 .
Hervé Labrot partant de ses prises de vues et dessins au trait, d’images et de peinture virtuelle recrée des collages numériques autour d’un thème : le résultat est réussi, car il ne s’égare pas dans des suites d’images dépourvues de sens ou décoratives.
Son univers qui pourrait être une post figuration narrative ou post nouveau réaliste, est teinté de surréalisme et d’ un côté oulipien très réjouissant : la verve d’un artiste qui ne se prend pas au sérieux mais qui progresse dans sa recherche avec tout le sérieux dont il est capable, attaché à mettre toutes les chances de son côté.
Brigitte Camus
Journaliste, artiste et auteure,
Directrice au livredart,
Brigitte Camus
Journaliste, artiste et auteure,
Directrice au livredart,
Famille Artistique :
Nouvelle figuration Critique.
En conséquence ; L’art est dangereux ; s’il est chaste ; ce n’est pas de l’Art.
Mes inspirations :
Salvator Dali, René Magritte, Joan Miro, Carmelo Zagari, Man Ray, Jean Lou Sief, Nemo, Bihal et Philippe Geluck.
Cette liste n’est pas exhaustive ; veuillez me pardonner.
L’homme se laisse bien souvent tenter par des actions dont il ne mesure pas la prise de risques encourus.
Il peut être troublé par de mauvais choix mais ne se remet jamais en cause. A ses yeux ; la seule responsable c’est la fatalité.
Mon parcours :
En un mot :
- Tout d’abord je suis diplômé d’Etat en Arts plastiques et Photographiques : école privée de Namur (Belgique).
- En premier lieu, j’ai pratiqué la prise de vue et le tirage argentique durant plusieurs années : nature morte et courses de motos.
- Ensuite ; une hyper sensibilité aux produits de développement m’a contraint à cesser cette activité sous cette forme.
- Cela étant, depuis plus de 10 ans, les techniques numériques me permettent d’appréhender un nouvel univers artistique.
En fait, la boite à outils numériques n’a pour limite que l’imaginaire de l’Artiste.
Ma technique : la photocomposition .
Donc, je dois utiliser à la fois: la photographie, le dessin au trait et la peinture virtuelle. L’exigence d’un rendu colorimétrique parfait me conduit à réaliser seul l’entièreté de mes œuvres.
Mes convictions :
J’ai une ligne directrice : l’homme au travers de ses univers sociétaux et industriels.
- Pour commencer : la Société et ses travers; ce que nous subissons quotidiennement.
- Ensuite l’Industrie, qui, munie de notre assentiment nous transforme peu à peu en zombies.
- Pour conclure : nos travers intimes et ou nos mesquineries perpétuelles.
La Raison: c’est le type de folie qui fait terriblement défaut aux autres bêtes de la création. Citation de Monsieur Albert Brie.
Souciez vous de ce que pensent les autres et vous serez toujours leur prisonnier.
Lao – Tseu
Martine
Passionnée par la sculpture, Martine LABROT s’est formée depuis 2010 dans différents ateliers d’Arts Plastiques afin de maîtriser les différentes techniques de sculpture par modelage, en particulier celle du colombin, ou la création d’objets en céramique travaillés à la plaque. Les terres chamottées ou sigillées et l’argile-papier n’ont plus de secret pour elle. Les étapes fondamentales que sont la patine, l’engobe, l’émaillage, ou l’enfumage non plus. Elle déclare encore se « chercher » sur le plan artistique, mais expose régulièrement ses œuvres dans des salons locaux normands depuis 2014, où la singularité de sa création est particulièrement remarquée.
Si Martine LABROT avoue travailler selon son instinct, et s’inspirer souvent de dessins pour réaliser ses sculptures, elle n’hésite pas à explorer la création des plus grands artistes qui ont bouleversé la sculpture du XXe siècle après Rodin. C’est essentiellement dans l’œuvre de maîtres comme Brancusi, Archipenko ou Henry Moore qu’elle parvient à puiser à la fois l’élan créateur et l’harmonie plastique qui préside à ses œuvres.
Martine LABROT a pour thèmes de prédilection la féminité et la vie de la société. Mais son œuvre est éclectique, sombre lorsqu’elle évoque la mort, drôle lorsqu’elle met en scène des personnages fantaisistes, fantastique lorsque le surnaturel prend le pas sur le réel. L’artiste n’hésite pas à mettre en œuvre la figure humaine de multiples manières. La première, de conception complexe, joue sur une abstraction plastique et une simplification des formes caractéristiques de la sculpture moderne depuis Brancusi, selon un jeu savant de formes imbriquées grâce auxquelles l’harmonie est atteinte par la pureté et la simplicité géométrique. Les autres manières sont autant de voies d’exploration pour l’artiste, qui joue tantôt sur une figuration stylisée et un évidement des volumes, tantôt sur un non finito de représentations fragmentaires du corps humain, ou enfin sur un allongement maniériste des figures.
Martine LABROT, en exploratrice infatigable de la sculpture contemporaine et en constante recherche stylistique, nous propose ainsi une belle variété d’œuvres qui ont toutes en commun, au-delà de la simple représentation formelle, d’exprimer avec talent et audace l’essence des choses. Elle nous transmet une captivante réflexion artistique teintée de sentiments et d’émotions.
Francine BUNEL-MALRAS, Historienne de l’Art